Summer readings : a review

Comme beaucoup d'entre vous, j'ai profité de ces vacances d'été pour lire quelques romans de plage avec pour objectif principal : la détente. Pour conjuguer le plaisir et la préparation des concours, j'ai décidé de ne lire que des romans en anglais. Trois en trois semaines : Imperium de Robert Harris ainsi que The Woods et Long Lost de Harlan Coben.

IMPERIUM :

Robert Harris nous propose une biographie romancée de la vie de Cicéron, vue par son secrétaire particulier et esclave, Tiron. Le livre semble particulièrement bien documenté - pour ce dont je me souviens de mes cours d'histoire ancienne...

On y retrouve très bien décrite la "carrière des honneurs" de l'ordre équestre dont Cicéron est issu. On y retrouve l'athmosphère de complots à Rome au moment de la chute de la République avec la dictature de Pompée et les premiers pas dans "l'arène politique" de Jules César.

L'auteur réussit à romancer l'Histoire, la grande, autour de l'avènement de Cicéron (va t'il atteindre ses obejctifs politiques ?) mais aussi d'objectifs secondaires (Cicéron va t'il gagner telle ou telle affaire?). Le rythme est plutôt enlevé même si quelques connaissances de la période limitent les surprises. En somme, un suspense mesuré mais du suspense tout de même.Pour plus d'infos, consultez ce très bon site d'un cercle de lectures Américano-autrichien, considéré comme l'un des 50 meilleurs sites du genre par Time magazine.

Je mets à ce roman la note de 14/20. Une bonne lecture de plage...

THE WOODS (titre français, Dans les Bois):

J'avais longtemps hésité avant de lire un roman d'Harlan Coben car je ne croyais pas en cet auteur que j'assimilais, par erreur, à un Marc Levy ou à un Guillaume Musso. Je me trompais. On est plus proche d'un John Grisham que d'autre chose. Rythme enlevé, thiller hyper efficace, je me suis régalé. Les canaux de Venise et les vaporettos s'en souviennent...

Sans vendre l'histoire, il s'agit de la reconstitution des faits autour d'un crime que l'on croyait résolu et qui impliquait le désormais procureur de Newark, qui, à l'époque des faits était un ado, animateur de camp de vacances pendant l'été. Vraiment très très bien mené. Je donne un bon 16/20 pour ce divertissement diablement efficace. Un coup d'oeil pour un autre avis sur le site d'EVENE ou ici.

LONG LOST (titre français, Sans laisser d'adresse) :

Pourtant, ma découverte de l'oeuvre d'Harlan Coblen avait mal commencé. Avant the Woods, j'avais lu Long Lost, son dernier roman, l'histoire d'un ancien sportif de haut niveau happé par une ancienne conquête dans de rocambolesques aventures à Paris et Londres. J'avais trouvé l'ensemble plutôt moyen, sentiment renforcé après la lecture de The Woods. A éviter, donc. Ma note : 10/20

Et je suis désormais dans Pompéï, toujours en VO, de Robert Harris, métaphore de l'Empire américain transposé aux quatre jours qui entourèrent l'éruption du Vésuve en 79. Après une centaine de pages, c'est captivant!